L'enfer Commence...

A cause de sa minuscule bêtise a la fête du lycée, Emily c'était pris un avertissement, et avait eu le droit a deux heures de retenues... Non, pas une mais deux, elle aurait penser que la directrice allait être plus gentille que sa mais non, pour une fois elle avait rien voulu entendre. Embrasser un professeur c'est pas tellement un crime quand même... Bref la fin des cours avait sonné je rejoignis la salle d'où je n'avais jamais encore été avec un billet a la main... Mon dieu j'aurais jamais cru en arrive la un jour par...la salle de détention. je pris une grande respiration et entra dans la salle, évidemment c'était Lui, le surveillant qui été venu me voir et avait pris ma bouteille... Pauvre bouteille paix a son âme. Je déposa le billet sans le regarder et alla m'asseoir au fond de la salle, le plus loin possible de lui.

Alors que comme d'habitude, j'étais assis à mon bureau dans la salle de colle à rire avec des collés, uen nouvelle arrivante a fait son entrée. Elle a posé son billet de colle sur la table et est partie s'asseoir au fond de la salle sans un mot. J'ai arqué un sourcil et ai lu le billet de retenue. "A embrassé un professeur". J'ai lâché un léger rire puis ai relevé les yeux vers la jeune fille. Oui, je me souviens, la fête pour les nouveaux. Elle était bourrée. Eh oui, cocotte, il faut payer le prix de ses conneries! J'ai souri avant de sortir de me lever pour rejoindre la partie de cartes qui se déroulait non loin de la jeune fille en question. J'ai siffloté et ai regardé le jeu de chacun des joueurs en ne gardant pas mes petits commentaires pour moi. Je jetais parfois de brefs regards à la nouvelle venue, elle ne semblait pas dans son élément ici. En effet, je ne l'y avais jamais vue!

En effet je n'étais pas dans mon élément, je ne regardais personne, laissant mon regard se poser sur ma table, enfin "la" table elle ne m'appartenait pas... Les gens qui jouaient aux cartes en retenues, c'était pas comme ça qu'on leur apprendra leur bêtise... Moi je restait silencieuse, quelqu'un me regardait par ci par la, j'aimais pas çà... Je sortais une feuille, un crayon et je commençais a écrire... Écrire quoi? Je sais pas, écrire toute sorte de chose qui me passait par l'esprit... Je soupira légèrement, deux heures, deux maudites heures ici, dans cette salle, ah si seulement mon frère savait que j'étais ici a ce moment précis... du moins il le savait je lu avait dit et même que sa l'avait fait beaucoup rire. N'obtenant rien avec cette feuille et ce crayon, je sortie un livre, oui encore toujours j'y étais fidèle... J'ouvris la page et je commença a lire tranquillement. Livre qu'y avait pour tire: Fascination de Stephanie Meyers...

La nouvelle est vraiment bizarre. Elle reste toute seule dans son coin avec un bouquin! Elle vit où? Au moyen-âge? Ca tue pas d'être sociable! J'en sais rien moi, un sourire, un geste. Non rien. Cette fille est un livre. Oui, mais un livre fermé. J'hausse les épaules et m'asseois devant elle.

Youhou! Tu es vivante? Non, je demande, on sait jamais!

Oui j'ai l'air con, oui elle va me prendre pour un fou, oui elle va me remballer, mais malgré ça, j'ai peut-être une petite chance de la faire sourire!

Pourtant je ne souris pas, même pas un truc qui s'esquissa, nada, niet... Je leva mes yeux vers lui, le regardant, arquant un sourcil

"pardon?"

Bah oui quoi, qu'est ce qu'il a comme prétexte pour me faire sortir de mon petit royaume dans mes livres... Moi j'aimais lire, c'était un crime? non a croire qu'il fallait que je devienne comme mes voisins d'à coté, des crétins insignifiants jouant aux cartes... Moi je traitais le surveillant de crétins? non mais l'autre qui me fait la leçon l'autre soir alors sa se voit dans ses yeux qu'il crève de jalousie quand un garçon s'approche de Jillian, oui ou sa se voit, désolé Mr Lawson^^.

"On est dans une salle de détention je crois et non dans une cour de récréation..."

La prochaine fois je crois que je ferais mieux de me aire, car en ce moment j'arrête pas de rembarer mes "aînés" par tout les moyens.

Ah bah ma tactique marche pas avec les glaçons on dirait xD

Une cour de récréation?

J'ai répété ses propres mots. Pour qui elle se prenait? C'est dingue ces adolescents! Ils montent trop vite sur leurs grands chevaux. Je voulais juste la mêler aux autres collés, mais apparemment mademoiselle se croit au dessus de tout ça! Alors pour embêter la miss, je me mets à hurler.

Est-ce que quelqu'un pourrait me dire en quoi un bouquin est plus intéressant que nous?

Les autres collés m'ont regardé en riant avant de poser leur regard sur la petite nouvelle. Ils étaient à la fois amusés, interloqués et moqueurs. Ce qui a intensifié mon sentiment de bien-être dans ce milieu. Par contre, la novice, elle devait se sentir observée là ^^

En effet cela me rendaient mal a l'aise tout les regards se posés sur moi, mais je m'en contre fichait, j'avais bien vécu pire et c'est pas cela qui allait me rendre mal a l'aise... Je le regarda, froncant les sourcils quand il hurla si il croyait me faire peur, je ferma mon livre d'un coup sec le regardant droit dans les yeux

"Et pourquoi cela vous dérange que je ne me joins pas a vos petites "complicités" entre collés..."

Je soupira, remplaçant une mèche de cheveux brune derrière mon oreille

"Et déjà sache que un bouquin c'est tout ce qui ma permis de tenir dans la vie, on reconnaît toujours un passage de notre vie et on l'analyse..."

Je rigola légèrement, si il croyait que j'allais me laisser faire

"Vous devriez vous détendre vous savez..."

C'est qu'elle se défend bien la petite quand même. Je souris de toutes mes dents devant cette hargne et écoute ce que les autres personnes présentes ont à dire.

- Nous, on sait se détendre chérie! C'est à toi qu'on devrait poser la question!

Cette remarque a valu quelques éclats de rire mais pas de ma part. Oui, on savait se détendre en colle. Mais après tout, lire pouvait aussi être un moyen de se détendre... mouais... comme on dit, chacun son truc! Il ne viendrait pas à l'idée de prendre un bouquin si je veux me détendre mais bon, ça explique peut-être pourquoi je suis là où je suis aujourd'hui!

Je fusilla l'élève du regard, et je me leva, le surveillant fut surpris, et e me dirigea vers cet élève, toujours le regard plissé, je marchais entre la rangée de table, mes talons claquants sur le carrelage de la salle... Et je posa ms paumes de mains sur la table, le regardant droit dans les yeux et murmurant entre mes lèvres

"tu m'appelles encore comme ça et je te fout deux claques, tu m'appelles encore comme ça et je dis a tout le monde dans cette salle ce que tu as fait avant hier et avec quel personne dans la bibliothèque..."

Je fronça les sourcils espérant me faire comprendre puis je repartis a ma place, me rassayant, ne regardant même pas le surveillant, et reposant mon regard sur mon livre, attention le prochain qui me provoque sa fera encore plus mal... Et oui a force d'être seule et de se promener dans l'internat, on découvre et on voit plein de chose...

Elle s'est levée d'un coup et ça m'a surpris. Elle s'est dirigée d'un pas assuré vers le gars qui avait sorti sa réfléxion et s'est penchée vers lui. Au début, on se demandait tous ce qu'elle allait faire et puis on a entendu... on a entendu ce qu'elle lui a sorti, la façon dont elle l'a remballé et là, même si on a tous gardé le silence pendant un bon moment, on a inévitablement fini par éclater de rire. L'autre n'en menait pas large face à une teigne pareille!

Joli!

Ca c'était adressé à la petite nouvelle qui était retournée s'asseoir, victorieuse. Il y a plusieurs moyens de s'intégrer et même si elle ne s'en était pas rendue compte et que ce n'était pas son but, elle venait de s'intégrer au groupe des collés!

Moi? Intégré dans un groupe de collé? A croire que c'était de famille... Car quand mon père m'avait appris que mon frère passait la plus part de ses cours en retenues... J'avais hérité du gêne a croire... J'étais fière de ma réponse, qui ne le serais pas? Quand o remballe quelqu'un pareil! En tout cas il l'avait chercher et il l'avait mérité, c'était étrange maintenant il disaitplus rien... Non il se taisait et restait dans son coin... quelqu'un me lança un "Joli" je l'en remercia, autant être poli aussi, puis je regarda le surveillant qui avait rigolé au début, d'un air: Fait attention j'en connais des pas mal sur toi aussi... Et oui... Dans cette salle je pouvais rembarré tout le monde sauf u nous deux que je n'avais jamais encore aperçu par le passé... Je m'appuya contre le dossier de ma chaise, toute compte fait, la colle... c'était pas si mal, on pouvait facilement se défouler les nerfs.

La novice semblait tout à coup beaucoup plus détendue qu'à son arrivée. Je l'ai vue balayer la pièce du regard, analysant ses occupants un par un et je n'ai pas dérogé à la règle. J'ai arqué un sourcil. Pourquoi elle faisait ça? Puis j'ai jetté un bref regard au gars qu'elle venait de remballer. Elle l'avait renvoyé en beauté. Comment avait-elle su? Une boule s'est formée dans ma gorge. Cette fille-là, c'est la fille de la fête, autrement dit, une amie de Jillian... autrement dit, il est possible qu'elle soit au courant de ce qu'il se passe... J'ai ravalé ma salive, choqué par mon imagination et me suis laissé choir sur la première chaise que j'avais sous la main...

Encore une colle! Ça ne vous surprend pas j'imagine. Moi non plus. Perchée sur mes rollers, j'ouvre la porte de la détention en un grand fracas avant d'y pénétrer en chantonant un air de ma composition :

Et elle arriva parmi les siens! Du haut de ses trois pommes! Prosternez-vous allé! Venez baiser les roulettes sacrées!

Oui bon les paroles ont besoin d'être revues et corrigées un peu, mais bon. Comme c'est de l'impro, je me dis que ça passe! Je vois que le surveillant d'aujourd'hui est Zane et je ne peux m'empêcher un petit sourire niait quand nos regards se croisent. Arf, mais de quoi j'ai l'air! Je me mets à rouler en direction d'un bureau libre et je pose mon sac sur la chaise et mon popotin sur le bureau. Non, je ne me suis pas trompée, c'est juste pour enlever mes rollers le temps de la retenue! Une fois cela fait, je me relève fouille mes poches pour en sortir mon billet que je vais jeter devant Zane. Cette fois, je suis ici parce que je me suis un peu enflammée dans ma discution avec une cantinière. Monter sur le comptoir est à déconseiller. -___-

Alors que je m'étais perdu dans mes réflexions, Jillian a fait une entrée remarquable qui a arraché pas mal de sourires! Elle ne changerait donc jamais? Tant mieux, c'est comme ça que je l'aime... Que je l'aime? Enfin que... aucune importance, nos regards se croisent un petit sourire naît sur mes lèvres alors qu'elle s'écroule sur sa chaise, ses fidèles pattins aux pieds.

Qu'est-ce que tu as trouvé comme excuse pour venir cette fois-ci Jill?

Mes patins suivent la gravité et hop au sol. Zane me demande ce que je fais ici et je roule un peu les yeux. Il est trop paresseux pour le lire sur le billet on dirait. Ça m'arrache un autre sourire et j'embarque dans mon explication.

C'est trois fois rien. Comme d'habitude. Juste une discussion avec une cantinière qui a mal tourné. Il parait que monter sur le comptoir est interdit, mais j'ai dû copier les règlements de l'école une bonne centaine de fois et jamais je n'ai lu "ne montez pas sur les comptoires de la cantine!". Je pense que c'est tout simplement une mutinerie contre moi!

Oui, je me suis enflammée un chouia pour changer. Mais je suis sûre que j'ai raison. Le monde entier me veut en retenue! Je ne peux pas aller contre, quoi que je fasse!

Jill se lance dans une longue explication et j'étouffe un baillement moqueur. Bah quoi? Elle m'avait habitué à plus court! Je n'aime pas perdre les bonnes habitudes!

Je te croyais plus concise dans tes explications!

Oui, je me moque, il faut bien, c'est pour faire passer la gêne... On fait avec les moyens du bord! Et des moyens intellectuels, je n'en ai pas autant que les élèves de cette école alors je fais en sorte de m'en sortir!

Il se moque. Comme quoi rien ne change même si les choses changent! Houla, mais qu'est-ce que je viens de penser moi? Une crampe au cerveau, voilà, je pourrai me venter d'une crampe au cerveau! Pour toute réponse je lui tire simplement la langue. Restons dans les habitudes. Je fouille mon sac et comme toujours, j'y trouve une sucrerie qui ne m'était pas encore tombée sous la main et hop dans la bouche. Puis je balance mon sac par terre, rejoignant mes rollers et je prends une seconde chaise pour m'étaller un peu. Je compte environ trois secondes avant de soupirer et dire :

J'en ai encore pour longtemps monsieur le gardien?

Elle se met à son aise, à croire qu'elle passe sa vie ici... que dis-je? Elle passe sa vie ici! Tout comme moi! Donc, on passe notre vie ici, ensemble, mais entourés... Je fais mine de réfléchir à sa remarque puis lâche en souriant :

J'ai pas encore décidé, c'est pas une décision à prendre à la légère!

Je fais l'idiot, je sais, mais c'est pour me détendre. Les autres collés ont repris leurs activités normales, ne se formalisant même plus des discussions que j'ai avec Jillian. Je jette un léger coup d'oeil à Emily, la nouvelle. Elle regarde toujours la classe dans son ensemble et ça m'arrache un sourire.

Voilà! Qu'est-ce que je disais?! Une mutinerie! Ce n'est rien de moins qu'une mutinerie!

Et comme toujours, Jillian Parker s'emporte. Rien de nouveau là non plus. Moi et mes théories parfois, on pourait faire peur à un... un théoricien! xD Mais voilà que je suis en collre depuis dix secondes et je ne sais même pas quoi faire pour passer ces deux heures. Ce que ça va être long. Vous me direz, depuis tout le temps que je passe ici, j'en ai l'habitude, mais quand même. C'est emmerdant rester assise à attendre que le temps passe.

Je ris à sa réponse. Elle & sa capacité à s'emporter pour un rien ne cesseront jamais de m'impressionner! Je pose les pieds sur une chaise voisine le plus tranquillement et le plus naturellement du monde, limite en sifflotant mon innocence.

Exactement Jillian, le monde entier est contre toi!

Je lui dis ce qu'elle veut entendre! Comme ça, elle pourra s'empêtrer dans une théorie farfelue et ça nous fera passer le temps! Eh oui, je réfléchis des fois!

Je ris à sa réponse alors qu'il s'installe également à son aise. Je me dis que c'est vraiment dommage qu'il y ait du monde...

Je le savais! Mais va falloir vous mettre dans la tête que même si je suis parfaite, je n'ai pas mérité un tel châtiment pour une chose que je ne contrôle même pas.

Un sourire amusé m'échappe. Non de dieu, mais qu'est-ce qu'il faut pas dire pour passer le temps quand on est ici! C'est fou. Je crois vraiment que je brise tous les reccords de connerie dans cette pièce.

Ca y est, c'est reparti. On se taquine, on se cherche. Pourtant, on s'est déjà trouvé...

Parfaite? Non, à ce niveau-là, tu ferais mieux de prendre exemple sur moi!
Sincèrement... et puis, quand on est parfait, on est intouchable!

Je glisse un clin d'oeil pour appuyer mes paroles en riant. C'est dingue le nombre de conneries qu'on peut débiter quand on se trouve dans la salle de colle... hallucinant!

Il se lance des fleurs et, ma foi, je ne serais pas étonnée que quelqu'un lui envoi le pot en contre partie. C'est qu'il se vante presque aussi bien que moi! Son dernier commentaire me faire bouffer de rire et là, c'est trop facile. Trop tentant. Alors je prend la perche tendue.

Mais je suis un être pur et innocent...

Je sors les yeux brillants d'un petit enfant et la moue qui va avec. Faut bien que ce don théâtral serve à quelque chose!

Et là je ne peux pas me retenir mes éclats de rire sonores. Elle? Jillian Parker? Un être pur et innocent? Désolé, mais ça a vraiment du mal à s'imbriquer dans mon esprit!

Je ne voudrais pas te vexer Jill, mais tu es loin de donner cette image!

Je m'attends à une réponse comme " les apparences sont trompeuses ". Mais je suis sûr qu'elle saura tout de même me surprendre. C'est ce que je préfère par dessus tout chez elle, sa spontanéité et son naturel. Il y a aussi sa joie de vivre, son rire... en fait, beaucoup de choses...!

Je secoue un peu la tête à sa remarque avant de soupirer un peu d'un air profondément découragé.

Zane, Zane, Zane... Bien sûr que j'en ai pas l'air! Sinon on ne me laisserait jamais tranquille! Je tiens à mon intimité moi.

Mon bonbon est fini. Dommage. Il était bon pourtant! Je me mets en quête d'autre chose à grignoter dans mon sac. C'est que si j'ai plus rien, ces deux heures vont avoir l'air encore plus longue! Quelle atrocité n'empêche!