Écart des règles, pour pas changer xD [PV - Zane]

Le couvre feu est passé depuis un moment. Ce n'est pas quelque chose qui me dérange énormément. Surtout que j'attends que ma musique se télécharge sur ce vieil ordinateur pourri qui prend un millier d'années! Pour passer le temps, je me promène sur des sites à potins pour rire un peu du monde des stars et je clavarde avec des amis à moi qui ne sont pas du lycée. À eux, j'ose faire une ébauche de la situation qui me préoccupe ces temps-ci et j'aurais peut-être pas dû. Le délire va beaucoup trop loin et je ne veux surtout me souvenir d'un de leurs "conseils" lorsque je me retrouverai en face de Zane...

Je fais ma ronde habituelle dans l'école. C'est moi qui suis "de garde" ce soir. Oui, certains étudiants se croient au dessus de tout et se permettent de se balader dans l'école de nuit alors que c'est interdit. Alors je suis forcé de vérifier que personne ne traîne dans les couloirs. Et j'avoue que ça me change un peu les idées d'arpenter l'école de cette façon. Il faut dire que mon pauvre esprit est bien chargé en ce moment. Surtout avec la soirée en boîte de l'autre fois, avec Jillian. Ca m'a beaucoup plus retourné que je ne veux bien le faire voir. Je passe à côté de différentes salles, en sifflotant puis m'arrête devant une légère lumière qui provient de la salle Multimédia. J'arque un sourcil et jette un coup d'oeil par le nacos. Je la reconnais immédiatement. Jill. Pourquoi elle et pourquoi ce soir? Là, je suis forcé de faire mon boulot et ça me tue parce que je commençais à arriver à faire abstraction du fait qu'elle était une élève. Je suis entré dans la salle, sans trop de bruit et me suis approché doucement d'elle avant de me racler la gorge. Inutile de lui faire avoir une crise cardiaque!

Je suis sur le point d'étrangler virtuellement un de ces fourbes qui se dit mon ami quand j'entends un raclement de gorge derrière moi. Bien sûr, il fallait que les surveillants fassent bien leur travail ce soir. Il fallait qu'ils vérifient chaque salle bien soigneusement. Je soupire un peu avant de me retrouner et je reconnais Zane. Pourquoi lui dites-moi? Surtout en ce moment! Je ramène les yeux vers l'avant pour fermer vite fait ma conversation msn. Mieux vaut qu'il ne voit pas ça! Et en le faisant je lui dis :

Si les pc étaient plus rapides, je serais au lit!

Ce qui est à moitié vrai dirons-nous...

Un petit sourire naît sur mes lèvres lorsque je l'entends soupirer bruyamment. Elle se retourne et semble légèrement troublée par ma présence. Je remarque qu'elle s'empresses de fermer quelques programmes sur l'ordinateur et j'arque un sourcil. Aurait-elle des choses à cacher? Elle râle que si les ordi étaient plus performants, elle ne serait plus là et je lâche un léger rire. Mais bien sûr Jillian, on y croit tous.

La performance des ordis, c'est pas mon boulot Parker.

Mon ton est bien trop professionnel, ça ne me ressemble pas du tout! Qu'est-ce qu'il me prend au juste?

Jill, vaudrait vraiment mieux que tu retournes dans ta chambre...

Mon ton s'est fait plus doux. C'est Jillian, pas n'importe quel élève de l'école, et rien que de me le rappeler me donne une boule dans la gorge. Je tiens beaucoup à ce travail mais je commence à me demander si je ne tiens pas beaucoup à Jill aussi...

Le ton de sa première remarque me reste coincé dans la gorge. C'est bien la première fois qu'il me parle sur le même ton que ces abrutis qui ne tiennent plus en place en retenue. Et je dois admettre que ce ton, j'aurais préféré ne pas l'entendre. Ce que je craignais l'autre soir quand j'étais dans ses bras est en train d'arriver... Donc sur le coup je ne réponds même pas à la pique. Étonnant? Oui et non. Il faut dire que je commence à me conduire de plus en plus bizarrement avec lui. Puis son ton revient plus "normal" quand il me dit que je ferais mieux de retourner dans ma chambre. Il va fermer les yeux, encore une fois. Je ne peux même plus les compter tellement il le fait souvent avec moi.

Oui, oui, c'est presque fini.

Je dis ça, mais bon, à la rapidité des pc, ça peut prendre encore un temps quand même. Et puis comme les disques durs s'effacent à chaque redémarrage, idée stupide selon moi, si je pars maintenant je vais tout perdre ce que j'ai déjà amassé, j'en ai pas vraiment envie avec tout le temps que j'y ai passé!

Elle me dit qu'elle a bientôt fini. Je ne la crois qu'à moitié mais soit.
Elle a déjà enfreint le règlement alors on est plus à cinq minutes près... Je prends une chaise et la pose à côté de la sienne avant de m'asseoir dessus, pensif. Je relève les yeux vers elle et la soirée en boîte me revient en mémoire.
Pas que je l'ai oubliée, loin de là, mais elle me revient en mémoire...
sensoriellement si on peut dire ça comme ça...

Quoi de neuf?

Me voilà redevenu plus amical. Je ne sais pas si c'est la bonne attittude à adopter mais je compte sur Jillian pour me le faire savoir. Ce n'est pas parce que je suis vieux que je dois tout faire, hin. Oui, je sais, je ne fais déjà pas grand chose...

Je retourne à mes sites à potins, pas question d'ouvrir msn!, alors qu'il s'asseoit à côté de moi. Mine de rien, mon coeur bat plus vite qu'il ne le devrait et son odeur me parvint dans une atroce facilité. Rah! Mais je suis censée faire quoi avec tout ça moi? Il me demande ce qu'il y a de neuf et pendant une seconde je me vois lui dire : "Oh rien, sinon que j'ai flashé sur toi! Et toi quoi de neuf?" Je secoue la tête pour chasser cette idée. Je savais que mes fourbes d'amis me laisseraient des scéquelles! Je quitte l'écran des yeux pour le regard et j'ai un pincement au ventre. Il est carquant! Arf Jill' secous-toi un peu! T'as l'air d'une gamin amoureuse!... Et j'ai envi de me foutre une claque pour mon petit commentaire muet. Je suis d'une répartie, même avec moi-même, c'est dégoûtant!

Oh pas grand chose, finis-je par répondre. Et toi?

Pour mon bien être mental, je ramène les yeux sur l'écran d'ordinateur faisant mine de lire les petits potins, même si en vérité j'essais juste de calmer les battement de mon coeur.

Plus ça va, plus ma présence semble la perturber. Elle me répond qu'il n'y a rien de neuf et là je commence à m'inquiéter. Elle n'est pas du tout comme ça d'habitude. Elle a toujours quelque chose à dire, elle est toujours souriante, elle a toujours une bonne pique à me lancer et là, rien. Le néant. Je me gratte instinctivement la tête, faute d'être capable d'une réelle et profonde réflexion. Je sens mon coeur qui s'affole et je tente de continuer de l'ignorer, mais ça devient assez difficile. Je pousse un long soupir pour respirer normalement. Il serait temps que je songe à lui répondre. Reste à savoir si on opte pour l'honnêteté...

Y a bien un truc de neuf... tout beau, tout frais...

Arf, tu fais quoi là Zane? Je me le demande bien! C'est beau ces discours avec moi-même, hein? Mais c'est totalement inutile, je suis con sur tous les bords xD
Je relève les yeux vers elle mais elle garde le regard fixé sur l'écran de l'ordinateur, je peux alors l'admirer à mon aise. J'ai du mal à croire qu'elle ait seize ans... comment une fille de seize ans peut me faire un tel effet?

Il ne me répond pas tout de suite, comme moi j'ai pris un temps infini pour m'engueuler avec moi-même. Je l'entends soupirer fortement avant de me dire qu'il y a bel et bien quelque chose de nouveau. "Tout beau, tout frais". Mon coeur se serre à l'idée qu'il pourrait aimer quelqu'un. Ou plutôt quelqu'une... Après tout, je ne sais rien de lui, peut-être qu'il voit une femme! Une femme de son âge... Saleté d'imagination. Me voilà avec le moral encore plus bas, alors que je n'ai la certitude de rien du tout! Alors je me décide à quitter l'ordinateur des yeux pour une fois de plus constater qu'il est beau. Respire ma petite! Je prendre une petite inspiration. Plus! Encore une autre. Puis je lui demande :

Oh vraiment ? Et qu'est-ce que c'est?

Pitieu mon dieu, dites-moi que c'est un chien! Oui un chien! Ça serait parfait, ça. Un joli petit chien. "Tout beau, tout frais". C'est possible aussi non?

Elle tourne la tête vers moi et nos regards consentent enfin à se croiser. Ses yeux chocolats... ils sont bourrés d'étincelles. Je crois que c'est suffisamment explicite comme signe, Zane! Elle voulait savoir ce que c'était, ce truc tout neuf. Et j'ai ouvert la bouche sans émettre le moindre son. J'ai rapproché ma chaise de la sienne et ai ancré mes yeux dans le siens en souriant.

Tu n'aurais pas une vague idée?

Mon coeur bat à la chamade. Ce genre d'attitude provacatrice me ressemble en tous points, mais je n'aurais jamais cru en faire usage avec une élève de l'école. Qu'est-ce que je dis moi? Ce n'est pas une élève de l'école que j'ai devant moi, c'est Jillian, juste Jillian...

Il commence par ouvrir la bouche, mais rien n'en sort. On dirait qu'il hésite à me répondre et ça ne m'aide vraiment pas à rester sur ma théorie du chien. Il rapproche sa chaise de la mienne et mon coeur part en solo éffrainé. Pourquoi il se rapproche comme ça? Une réponse folle me vient, mais elle est tellement incensée que je n'ose même pas la penser pour de vrai! Finalement il parle et mon coeur accélère encore si faire est possible. Est-ce que je comprends vraiment le sous-entendu? J'ai si peur d'être déçue que je n'ose pas. Mais mon corps est con! Et lui il se rapproche de Zane comme si on était des aimants de deux pôles différents. L'attirance que j'ai est trop forte pour être retenue et voilà que toutes les émotions que je supprimais de mon regard y arrive en fracas. C'est complètement fou, mais je voudrais vraiment qu'il partage mes sentiments. Voilà, c'est pensé, je ne peux plus y remédier.

Elle ne répond pas avec des mots mais le mouvement de son corps est expressif. Elle s'approche de moi et mon rythme cardiaque s'accélère dangeureusement. Mon sourire répond toujours présent et il se délecte de sa proximité avec les lèvres de Jillian. D'ailleurs ces deux-là m'appelent, du moins elles en ont tout l'air! Et comme je ne suis pas apte à refuser un appel aussi insistant je me rapproche encore et encore jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle saccadé. Je lui souris un instant avant de me décider à agir. Je pose d'abord délicatement mes lèvres sur les siennes, pour commencer douceur...

Nos corps continuent de s'attirer et son sourire me rend encore plus envoutée. Et finalement, dans une douceur infinie, il pose ses lèvres contre les miennes. Mon coeur s'arrête sous le coup de l'émotion, mais je ne tarde pas à reprendre mes esprits. Ou du moins à participer un peu, parce que reprendre mes esprits voudrait dire prendre la fuite! Rappelons-nous le boulot et la différence d'âge, s'il vous plait! Mais moi, là tout de suite, je ne veux surtout pas y penser. Tout ce qui m'intéresse, c'est sa bouche et j'espère que là-dessus, vous me comprenez. Sans me détacher de lui, je quitte ma chaise pour me mettre à qualifourchon sur son corps, passant mes bras autour de son cou. Le baiser en est approfondi et c'est tellement délicieux que j'en échappe un soupire de bien être. Plus de doute possible dans mon esprit, je suis vraiment amoureuse de mon surveillant de colle!

Elle répond à mon baiser et j'en frémis de satisfaction. Elle se lève sans quitter ma bouche pour atterrir à califourchon sur mes jambes. Je sens ses mains sur ma nuque et je pétille intérieurement à ce contact. Je pose mes mains un peu plus bas que son dos mais pas trop bas quand même, un peu comme lors de cette danse en boîte... J'entends son soupir, même si il est étouffé par notre baiser et je souris en m'arrêtant de l'embrasser l'espace de quelques secondes. Je sais que mes yeux étincellent autant que les siens. Je le sens. Cette sensation m'enveloppe tout entier et me pousse à reprendre le cours fièvreux de ce baiser ravageur...

Le baiser est dévastateur et j'espère vraiment qu'il y ressent tout ce que je peux y mettre. Finalement il le coupe et nos regards se croisent. Il a les yeux brillants ce qui me fait sourire. Rien n'est encore dit, mais je me plais à penser que mes sentiments sont partagés. Il reprend mes lèvres en otages et c'est loin de me déplaire. Nos langues reprenent leur danse sensuelle et mes mains en profitent pour explorer son torse de rêve. Mon corps tout entier est agréablement engourdi. C'est fou comme je peux me sentir bien quand il me tient dans ses bras.

Le baiser s'intensifie à chaque seconde qui passe et croyez-moi ou pas, mais je suis le premier à m'en réjouir mais aussi le premier à en être légèrement effrayé. Ca veut dire que c'est quelque chose de véritable, ce qu'on ressent l'un pour l'autre. Et même si dans l'instant c'est extraordinairement agréable... ça va se compliquer... On ne se prend pas la tête là maintenant! C'est hors de question de penser à quelque chose d'aussi négatif quand les mains d'une splendide jeune fille se baladent frénétiquement sur votre torse! Je l'attire un peu plus à moi pour savourer ce baiser sous un nouvel angle avant que le manque d'air se fasse sentir...

La terre entière pourrait exploser que je m'en ficherais! Il me presse contre lui et je laisse docilement aller mon corps totalement contre le sien, coupant tout espace entre nous. Le souffle commence à manquer et c'est un brin haletante et les yeux encore plongés dans le charme du baiser que je me détâche un peu de ses lèvres. Nos regards se croisent et je n'ose prononcer un son. J'ai peur de briser le moment. Et j'ai peur aussi que tout ça ne soit qu'un rêve et qu'en faite je suis affalée devant mon écran d'ordinateur.

Elle se blottit contre nous et je me sens tout chaud tout à coup. Lorsque le baiser cesse, on se fixe, la respiration saccadée, légèrement surpris par notre pulsion dévastatrice. Personne n'ose dire quoi que ce soit, de peur de briser cet instant magique. Je respecte ça et je comprends tout à fait! Moi et ma capacités à dire des conneries en toutes circonstances ne sommes pas les bienvenus là tout de suite! Une de mes mains quittent son dos pour venir caresser sa joue. Un petit sourire en coin naît sur ma bouille... J'ai un peu de mal à réaliser ce qu'il se passe et je suis bien content, parce qu'être réaliste dans ce genre de situations n'est jamais bon pour le moral!

L'une de ses mains vient caresser ma joue et mon visage se tend légèrement vers cette main agréable. Un sourire nait sur son visage et je lui rends toute aussi ravie. Je me niche dans son cou d'un geste naturel et je me blotti contre lui, écoutant les battements de son coeur, respirant son odeur. Je ne veux pas que cette bulle meurt. Je ne veux pas penser à la réalité. Je ne veux pas me rappeler tout ce qu'il y a entre nous. Je veux juste rester là, si bien dans son étreinte, à penser que tant qu'il aura ses bras autour de moi rien ne pourra m'arriver.

Elle accepte ma caresse et me sourit à son tour avant de plonger sa tête dans le creux de mon cou. Je lâche un léger rire, agréablement surpris par son geste et resserre mon étreinte. Je me sens tellement bien là, collé à elle. Malheureusement, je redescends doucement sur Terre... et même si c'est en douceur, ça fait drôlement mal. Tout me revient en tête. Notre différence d'âge, mon boulot, son statut, les risques que ça pourrait engendrer. Je me crispe un peu à cette pensée et relâche un peu Jillian...

Je me joints à son rire, mais ce dernier s'efface trop vite à mon goût. Puis je sens ses bras relâcher doucement leur étreinte. Dans un geste stupide, c'est moi qui s'accroche à lui, fermant les yeux et restant dans son cou. Je ne veux pas de cette réalité injuste. Je ne veux rien d'autre que lui, est-ce tellement demandé? Mais voilà que ses mains se posent sur mes épaules. Il se fait voix de raison et m'oblige à m'écarter de lui. Mes yeux fixent le sol un instant avant de monter lentement jusqu'à son regard sombre. Je voudrais dire quelque chose, mais je n'y arrive pas. Les choses sont à moitié confusent dans mon esprit et le moindre son bloque dans ma gorge. Pourquoi je n'arrive pas à lui dire ce que je ressents? C'est pourtant pas si compliquer quand je le dis dans ma tête!

Je la sens qui se cramponne à moi, et c'est non sans regret que je la prends par les épaules pour la décrocher de moi. Je l'aurais bien gardée encore un peu plus longtemps comme ça, tout contre moi, mais je sais que ce ne serait pas raisonnable. Je croise son regard et il n'est plus parsemé d'étoiles, non, il est hésitant... et ça me tue. Je fuis son regard pour le poser sur le sol, moi aussi hésitant. Pourquoi les bons moments sont-ils tous éphémères? Pour mieux les savourer... Pour une fois que j'ai réponse à mes questions! Je relève les yeux vers elle et la prend par la taille pour qu'on se lève tous les deux dans un geste soudain mais pas brusque. Même une fois debout, j'ai toujours les mains posées sur ses hanches et le regard ancré dans le sien... et j'ai dû mal à m'obliger à faire quelque chose pour qu'il en soit autrement...

Nos regards se croisent et se fuient pendant un instant. Puis ses mains se posent sur ma taille et il me soulève. Nous voilà debout, l'un face à l'autre, ses mains restants sur ma taille. Je reste perchée dans son regard que je ne veux surtout pas quitter. Pourquoi une telle attirance doit m'arriver avec un surveillant? Pourquoi pas avec un élève? Il me semble que ça serait beaucoup moins compliqué! Mais voilà, le mal est fait. Je suis vendu à Zane, j'ai bien l'impression... Mes mains se posent sur ses bras, comme si je voulais retenir le moment où les siennes quitteront ma taille.

Je sens ses mains agripper mes bras, comme si elle refusait que je les bouge. Tant mieux, je voulais éviter d'avoir à les bouger. Mais j'ai toujours ce léger pincement au coeur qui me dit que je n'ai pas le droit d'être aussi tendre avec elle, que ça m'est défendu. Pourquoi? Pour les raisons que ma conscience m'a précédemment citées, l'âge, le boulot, les responsabilités... Mais honnêtement ces contraintes, je m'en fiche. Je me sens trop bien avec Jillian pour me forcer à la lâcher comme ça. Je sais que ce sera compliqué, rude, et loin d'être évident, mais je suis persuadé qu'on peut quand même essayer. Après tout, ça vaut le coup, non? Je relève les yeux vers elle, beaucoup moins triste que tout à l'heure. Je viens de me donner un sacré courage. De toute manière, je n'ai jamais été du genre à respecter les règles, il n'y a aucune raison pour que ça change. J'ai déposé mes lèvres sur son front, pour un petit bisou protecteur et rassurant en la serrant contre moi...

Les mots se font toujours innexistant, mais ce n'est pas très dramatique. Loin de la même. Les gestes démontrent tout ce qu'il y a à démontrer. Je peux le voir détourner le regard, réfléchissant profondément. Ensuite il lest ramène sur moi avec une étincelle nouvelle qui brille dans ses yeux. Ce rayonnement me donne comme un nouveau souffle et un sourire se dessine lentement sur mon visage quand il dépose un petit baiser sur mon front avant de me serrer dans ses bras. Mes mains quittent ses bras et je passe les miens autour de sa taille, m'accrochant, dans son dos, à son pull. J'inspire profondément son odeur qui a une conséquence si bien-faisante pour mon esprit chaotique. Dans l'instant, j'oublie l'âge, j'oubli les interdits. J'oublie tout pour ne me concentrer que sur lui.

» || Zane Lawson ||
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